Histoire d’une Œuvre missionnaire dans la Haute Volta des Indépendances

Du Dispensaire à l’Hôpital Protestant Schiphra

Tout commença en 1949, sur un terrain vague de plus de 10 ha.

Monsieur et Madame Dupret, missionnaires français commençaient l’école primaire. Ce départ de l’enseignement a sonné aussi les débuts du Dispensaire ! Un bien grand mot ! Sous un des 11 arbres de la station, Annie Francka, enseignante arrivée en 1951 installa une petite table de fortune : un peu de poudre, du mercurochrome, quelques bandes, une pince, une seringue, trois aiguilles enfermées dans un petit coffret constituaient tout l’équipement !

La première infirmière, Solange Borel rejoignit la Haute Volta en 1952. Solange était assistée d’un élève Tassembédo Jean puis d’un autre : René Zongo. Ce dernier n’était âgé alors que de 15 ans mais sa vocation d’infirmier a commencé pendant les récréations, lorsqu’il assistait les missionnaires. En 1960, en classe de 4eme, René rentrait à plein temps dans ce travail aux côtés des missionnaires et s’est investi, pour que les enfants de l’école puis les malades extérieurs à la cour soient soignés.

En juillet 1953 le gouverneur Français M ECHTEBER signait la création officielle de ce dispensaire, le deuxième de la ville en son temps et son rayonnement s’est étendu.

De nombreux médicaments envoyés par les églises de France ont apporté un grand soutien aux malades. Vingt ans après l’Etat y affecta du personnel soignant et ce partenariat se conforte d’années en années.

Mais 37 ans après sa création, dans les années 90 des turbulences ont malmené la structure. En 1999, Madame Traore Marie Claire eut la conviction qu’il ne fallait pas laisser mourir cette vieille œuvre. Apres 33 ans d’enseignement passionnant commençait une aventure toute aussi exaltante avec le concours d’un comité de gestion et d’un personnel aussi attachant que les élèves.

Le dispensaire devait revivre

Les consultations qui n’avaient jamais cessé ont été renforcées par un recrutement d’infirmiers et un soutien de L’Etat.

Le laboratoire a repris et l’imagerie est née le 1er Mai 2000 grâce à un don d’appareil radio 0s/poumons.

Dès 2001

il s’est appelé Centre Médical Protestant Schiphra car une petite maternité est sortie de terre et un fauteuil dentaire de seconde main a pu soigner les dents, même des élèves. C’est la même année que l’Etat affecte un médecin généraliste toujours actif.

En 2002/2003

En 2002/2003 la consultation médicale spécialisée se renforce.

Le laboratoire propose des antibiogrammes.

Un groupe électrogène toujours actif sécurise l’activité.

En 2004

une spécialité prend plus d’essor : l’Ophtalmologie. La Chirurgie oculaire amène de nombreux amis tels ceux des Eaux Vives de Clermont Ferrand et l’Action Humanitaire Médicale Internationale ou  AHMI de Marseille. Ils nous ont aidés à installer les précieux équipements, sans oublier la fille du missionnaire Jean OLLE, docteur Priscille Olle de Toulouse.

Notre première ambulance est aussi arrivée.

En 2005

est créé le service de gastro entérologie.

L’imagerie médicale se renforce par des achats d’appareils de seconde main. Un médecin généraliste a été envoyé en formation dès 2001.

Cela est providentiel car en Juillet 2006 Schiphra a effectué ses premiers examens de scanner

En 2007

l’agence de coopération française réalisait un grand rêve : nous allions offrir de la chirurgie générale. Dès 2009 les premières interventions ont été réalisées dans les 2 blocs. Plusieurs missions humanitaires internationales ont appuyé nos efforts.

Le 1er Septembre de cette année-là, une grande épreuve survint. Ouagadougou vécut une forte inondation qui nous porta un coup rude.

La Suisse reconstruisit un mur d’enceinte et l’Etat Burkinabé offrit un don pour réparer, acheter ce que les pluies avaient abîmé. C’est le 18 Mars 2009 que le Centre Médical devint officiellement un CMA que le Président Chirac honora de sa visite.

En 2012

Un médecin gynécologue est très soucieux des femmes atteintes de fistules obstétricales et en 2012 commence la construction du pôle Mère/Enfants.

L’UNFPA soutient ce projet par des équipements et l’installation d’un circuit d’oxygène.

En 2014 et 2015

les médecins hépato- gastro -entérologie et cardiologie ont fini leur formation et prennent fonction. L’Etat affecte un médecin biologiste qui trouvera un service bien équipé et bien organisé. La recherche y commence avec la typhoïde. La même année commence les travaux sur la drépanocytose avec la fondation Pierre Fabre. C’est aussi en 2015 qu’à 5KM du CMA commençait la construction de ce qui est devenu en 2018 le pôle 2 de Schiphra.

En 2016

la progression de Centre Médical se renforce et timidement commence en 2016 le service des Urgences dans le vieux dispensaire. Il a bien géré la fièvre dengue qui avait choisi la zone de Tanghin barrage pour frapper.

En 2017

c’est en 2017 que le Dr Oubda F commencera le grand travail de réparation des pieds bots.

En 2018

Schiphra est devenu un Hôpital à 2 pôles et a renouvelé son statut d’Association et fait même partie du SPONG.

Les années suivantes ont eu leur lot de défis : longue grève de la fonction publique, corona virus, renchérissement des médicaments et équipements …

Le nouveau scanner installé en 2021 à trop composé d’images et le tube est déjà épuisé.

L’histoire de Schiphra peut se résumer par cette parole du Psalmiste « L’Eternel a fait pour nous de grandes choses, nous sommes dans la joie » Psaumes 126v3

En 2022

L’administration occupe le 2eme étage construit en 2021 et l’organigramme a pu être remis à tous les services dès le mois de Janvier.

L’année 2022, on a mis l’accent sur le soutien aux malades les plus défavorisés et a rendu visite à 3 reprises aux réfugiés.

Des soins et dépistages gratuits de tuberculose, drépanocytose, cancer ont été offerts au pôle II de l’hôpital, lors de 3 journées portes ouvertes par exemple. Des expositions dans divers stands, ont même permis de faire connaître la réparation des pieds bots congénitaux grâce à la compétence du Dr Oubda qui partage, depuis décembre 2017 son expérience avec divers hôpitaux privés et publics.

Schiphra 2 se développe : La maternité est renforcée par la vaccination et l’échographie. Un petit laboratoire est aussi fonctionnel.

La Sonabel y est installée

C’est dans le courant du mois de mai que nos amis de Marseille installent officiellement le  service des urgences et que le Dr Zongo Etienne, Président des Assemblée de Dieu en remet les clés au médecin responsable, Dr Sawadogo Jacob.

Courant Août arrivent les 1éres dames guéries de fistule obstétricale. Grâce à l’appui de nos vieux partenaires  l’UNFPA et à l’Association JEREMI de Dijon, 16 dames seront formées à de petits métiers. Nos partenaires de Belgique, Les Médecins du Désert viennent en novembre pour une opération des fistules difficiles et ont la surprise de retrouver ces dames opérées antérieurement.

A la fin de l’année une cérémonie présidée conjointement par Monsieur le Ministre de la santé et Monsieur le Représentant de l’UNFPA marque la fin de cette formation. La 1ére vague de ces dames repart avec des kits afin d’assurer leur prise en charge.

Deux ambassades nous ont fait l’honneur de nous visiter : l’ambassade de Belgique et l’ambassade de France

Tout au long de l’année Schiphra a équipé les services grâce à des dons mais aussi par des acquisitions propres.

Le conducteur des travaux a supervisé de nombreuses infrastructures.

En 2023

L’année 2023 a renforcé le service administratif. A la suite de diverses rencontres avec les responsables, chacun a reçu sa place dans l’organigramme bien adapté et son cahier de charge. Une directrice des affaires médicales occupe bien ses fonctions.

Au cours de ces partages, nous avons pris conscience plus que jamais de notre déficience en infrastructures. C’est pourquoi nous avons construit 6 petits bâtiments dont la salle si attendue par le service d’ophtalmologie et un service technique bien aménagé.

Nous étions aussi soucieux de nos équipements insuffisants et en avons acquis. Les plus remarquables ont été l’ascenseur qui dessert la partie ouest de l’hôpital et un troisième groupe électrogène.

Le scanner a eu une longue panne, nous avons fait de timides essais pour travailler avec le papier.

Nous sommes aussi allés voir nos partenaires locaux : trois ministères. Celui de la santé a noté nos divers besoins et cela s’est soldé par une démarche auprès de 3 autorités internationales : l’Unicef, le Canada et L’UE. Nous croyons que nous avons été entendus.

La rencontre avec le ministère des infrastructures a transformé la voie du pôle de Schiphra 2 !

Les amis de la structure ont pu nous assister à deux reprises. En février, les docteurs OLLE et RENAUD ont prêté mains fortes au servie d’ophtalmologie. En mai, ce sont les urgences qui ont reçu un soutien conséquent au travers de l’association AHMI.

La venue de Monsieur Luc Khoury, son président a préparé le chemin à une collaboration avec l’hôpital européen de Marseille. D’ailleurs, c’est ce qui a permis de signer une convention cadre de partenariat après le déplacement de la direction en novembre dernier.

Notre volet social se renforce d’années en années …Nous continuons à former par exemple, les femmes aux AGR et la 4 e vague vient juste de partir.

Nous avons été étonnés d’apprendre que l’hôpital est une fierté nationale.

Humblement, nous offrons ce présent à Celui qui l’a permis : Le Saigneur Lui-même.

Pour conclure ce bilan historique de 1949 à nos jours, je ne peux que dire et avec une profonde gratitude, la parole du psalmiste dans le chapitre 108 au verset 13, promesse reçue des élèves en 1999, lorsque commençait mon parcours au dispensaire protestant. « Avec Dieu nous ferons des exploits. »

Histoire d’une Œuvre missionnaire dans la Haute Volta des Indépendances

Du Dispensaire à l’Hôpital Protestant Schiphra

Tout commença en 1949, sur un terrain vague de plus de 10 ha.

Monsieur et Madame Dupret, missionnaires français commençaient l’école primaire. Ce départ de l’enseignement a sonné aussi les débuts du Dispensaire ! Un bien grand mot ! Sous un des 11 arbres de la station, Annie Francka, enseignante arrivée en 1951 installa une petite table de fortune : un peu de poudre, du mercurochrome, quelques bandes, une pince, une seringue, trois aiguilles enfermées dans un petit coffret constituaient tout l’équipement !

La première infirmière, Solange Borel rejoignit la Haute Volta en 1952. Solange était assistée d’un élève Tassembédo Jean puis d’un autre : René Zongo. Ce dernier n’était âgé alors que de 15 ans mais sa vocation d’infirmier a commencé pendant les récréations, lorsqu’il assistait les missionnaires. En 1960, en classe de 4eme, René rentrait à plein temps dans ce travail aux côtés des missionnaires et s’est investi, pour que les enfants de l’école puis les malades extérieurs à la cour soient soignés.

En juillet 1953 le gouverneur Français M ECHTEBER signait la création officielle de ce dispensaire, le deuxième de la ville en son temps et son rayonnement s’est étendu.

De nombreux médicaments envoyés par les églises de France ont apporté un grand soutien aux malades. Vingt ans après l’Etat y affecta du personnel soignant et ce partenariat se conforte d’années en années.

Mais 37 ans après sa création, dans les années 90 des turbulences ont malmené la structure. En 1999, Madame Traore Marie Claire eut la conviction qu’il ne fallait pas laisser mourir cette vieille œuvre. Apres 33 ans d’enseignement passionnant commençait une aventure toute aussi exaltante avec le concours d’un comité de gestion et d’un personnel aussi attachant que les élèves.

Le dispensaire devait revivre

Les consultations qui n’avaient jamais cessé ont été renforcées par un recrutement d’infirmiers et un soutien de L’Etat.

Le laboratoire a repris et l’imagerie et née le 1er Mai 2000 grâce a un don d’appareil radio 0s/poumons.

Dès 2001

il s’est appelé Centre Médical Protestant Schiphra car une petite maternité est sortie de terre et un fauteuil dentaire de seconde main a pu soigner les dents, même des élèves. C’est la même année que l’Etat affecte un médecin généraliste toujours actif.

En 20002/2003

la consultation médicale spécialisée se renforce. Le laboratoire propose des antibiogrammes. Un groupe électrogène toujours actif sécurise l’activité.

En 2004

une spécialité prend plus d’essor : l’Ophtalmologie. La Chirurgie oculaire amène de nombreux amis tels ceux des Eaux Vives de Clermont Ferrand et l’Action Humanitaire Médicale Internationale ou AHMI de Marseille. ils nous ont aidés à installer les précieux équipements. Notre première ambulance est aussi arrivée.

En 2005

est créé le service de gastro entérologie. L’imagerie médicale se renforce par des achats d’appareils de seconde main. Un médecin généraliste a été envoyé en formation dès 2001.

Cela est providentiel car en Juillet 2006 Schiphra a effectué ses premiers examens de scanner

En 2007

la coopérative française réalisait un grand rêve : nous allions offrir de la chirurgie générale. Dès 2009 les premières interventions ont été réalisées dans les 2 blocs. Plusieurs missions humanitaires internationales ont appuyé nos efforts.

Le 1er Septembre de cette année-là, une grande épreuve survint. Ouagadougou vécut une forte inondation qui porta un coup rude.

La Suisse reconstruisit un mur d’enceinte et l’Etat Burkinabé offrit un don pour réparer, acheter ce que les pluies avaient abîmé. C’est le 18 Mars que le Centre Médical devint officiellement un CMA que le Président Chirac honore de sa visite.

En 2012

Un médecin gynécologue est très soucieuse des femmes atteintes de fistules obstétricales et en 2012 commence la construction du pôle Mère/Enfants. L’UNFPA soutient ce projet par des équipements et l’installation d’un circuit d’oxygène.

En 2014 et 2015

les médecins hépato- gastro -entérologie et cardiologie ont fini leur formation et prennent fonction. L’Etat affecte un médecin biologiste qui trouvera un service bien équipé et bien organisé. La recherche y commence avec la typhoïde. La même année commencent les travaux sur la drépanocytose avec le fondateur Pierre Fabre. C’est aussi en 2015 qu’à 5KM du CMA commençait la construction de ce qui est devenu en 2018 le pôle 2 de Schiphra.

En 2016

La progression de Centre Médical se renforce et timidement commence en 2016 le service des Urgences dans le vieux dispensaire. Il a bien géré la fièvre dengue qui avait choisi la zone de Tanghin barrage pour frapper.

C’est en 2017 que le Dr Oubda F commencera le grand travail de répartition des pieds bots.

En 2018

Schiphra est devenu un Hôpital à 2 pôles et a renouvelé son statut d’association qui fait même partie du SPONG

Les années suivantes ont eu leur lot de défis : longue grève de la fonction publique, corona virus, renchérissement des médicaments et équipements …
Le nouveau scanner installé en 2021 a été trop sollicité et le tube est déjà épuisé.

En 2019

Le ministère de la santé a vécu une grève de plus de 7 mois.

Comme toutes les structures privées, nous avons dû nous réorganiser pour accueillir l’afflux des malades venant parfois des provinces !

Nous avons senti l’insuffisance de nos locaux mais avons accueilli les patients.

Des missions humanitaires nous ont soutenus :

  • La docteure Olle, en ophtalmologie
  • La neurochirurgie par les prestations du professeur Bernard Irthum qui a d’ailleurs été décoré pour sa grande contribution à la formation des étudiants.
  • La psychologue, fidèle Madame Brigitte Back, a apporté son aide aux malades atteints du cancer.
  • Madame Joëlle Gaillard nous a visités pour apporter sa contribution à la santé mentale.
  • Un médecin de Bretagne a renforcé les compétences de la pédiatrie au travers de la kinésithérapie respiratoire.

La construction du nouveau laboratoire sur fonds propres s’est poursuivie

Un restaurant nommé Bellevue 2 a pu être construit à sur le site de Schiphra 2 surtout pour permettre aux agents qui y travaillent toute la journée d’avoir une pause de réconfort.

Le grand soutien a été celui de l’Union Européenne : Monsieur Jean Lamy n’a pas pu nous aider pour la construction des urgences mais il nous a fait de grands cadeaux : un autoclave, un local TBM, deux grosses machines à laver.

En fin d’année, nouvelles visites de nos amis de Clermont Ferrand pour nous offrir des équipements en ophtalmologie : des appareils de phaco émulsifiant et un OCT.

On a malgré tout bien achevé cette année !

En 2020

Année de tempête : le 6 mars nous arrivaient de lointains échos du corona virus …qui sévissait en Chine .Pourtant cela nous a interpelés et nous nous sommes préparés à toute éventualité. Plus le virus a progressé et plus le Burkina appuyé par la Banque mondiale a fait face !

Pour offrir aux malades une eau potable nous avons installé une centrale de traitement des eaux.

Le grand bâtiment du laboratoire et des urgences a été enfin achevé.

Monsieur le Représentant Résident de l’UNFPA nous a rendu visite dans le cadre de la chirurgie des fistules obstétricales.

Après 2019 et les nombreux examens nous avons eu nos équipements à bout de souffle. Il a fallu acheter un scanner japonais neuf, des échographes ainsi que d’autres équipements ….alors que nous devions continuer la formation de nos 3 agents : un en ophtalmologie et deux médecins en Cardiologie et en gynécologie.

Dans Sa bonté, le Seigneur nous a aussi dotés d’un respirateur, d’un appareil PCR …

En 2021

Cette année a commencé par la commémoration des cent ans de l’œuvre missionnaire au Burkina, grâce au dévouement des missionnaires américains.

Pour la première fois, l’hôpital au mois de février se faisait accompagner par le ministère de la santé afin que nous répondions aux normes ISO.

A la mi-juin l’infrastructure du laboratoire et des salles d’urgence a été achevée. Parallèlement, pour répondre à l’audit, l’administration a disposé d’un 2 e étage. Le covid a persisté et la salle d’isolement a reçu en transit trop de patients. L’hôpital a été sélectionné pour la vaccination covid.

Tout doucement les missions humanitaires ont repris :

Le 14 novembre sont arrivés les Médecins du Désert depuis la Belgique pour la chirurgie de la fistule. A la même date, nous recevions les amis de Clermont Ferrand et de Marseille. Certains murs du vieux laboratoire ont été démolis pour y créer un service des urgences pour accueillir 13 patients.

Pour couronner l’année, l’UNFPA a offert à Schiphra la maison de convalescence pour les dames opérées et guéries.

L’histoire de Schiphra peut se résumer par cette parole du Psalmiste « L’Eternel a fait pour nous de grandes choses, nous somme dans la joie » Psaumes 126 v 3